Que dire ? De tous les jeux vidéo présentés ici, Sex Gangsters est sans aucun doute le moins bon. Votre personnage, un tas de muscle libidineux, est chargé de prendre la tête d’un réseau de femmes gangsters par un homme âgé qui ressemble bizarrement à Hugh Hefner, le fondateur de Playboy. Cela signifie que vous allez sillonner le monde à la recherche de collaboratrices à soumettre sexuellement.
La trame scénaristique de Sex Gangsters est on ne peut plus linéaire : vous cliquez et cliquez pour faire défiler les scènes et les combats (dont l’issue semble choisie au hasard) pendant que le jeu vous demande de payer, d’une manière ou d’une autre. Vous pouvez dépenser des billets, des lingots d’or et de l’énergie. Rien de bien exceptionnel pour une aventure vidéoludique gratuite sur navigateur. Le problème, c’est que celle-ci vous demande de payer beaucoup et très vite.
Si le contenu proposé par le jeu était à la hauteur, nous ne râlerions pas – ou moins. Mais là, il nous semble difficile de passer outre l’interface brouillonne, la traduction franchement foireuse, le style graphique détaillé mais un peu usant (des grandes femmes à gros seins et des hommes musclés, un point c’est tout) et les situations trop glauques à notre goût (l’une de vos premières missions consiste à séduire une vierge en la faisant boire pendant une réception-partouze)…
Mettons que vous décidiez tout de même de vous lancer dans Sex Gangsters. Soit, c’est votre choix. Nous devons tout de même vous traduire ce que nous avons lu sur la page d’accueil du Wiki officiel du jeu : “Certains commentateurs suggèrent que les développeurs du jeu sont allés jusqu’à créer de faux adversaires qui sont impossibles à vaincre (pour vous pousser à essayer et dépenser de l’argent)”. Comme vous le sentez !