Private Society

Avec Private Society, on plonge à la fois dans l’Internet du passé et au plus profond des États-Unis. Le style n’est pas la priorité chez eux, une lumière et une amatrice, voilà tout ce qu’il leur faut pour créer un porno vrai avec de vraies personnes. C’est ainsi qu’ils se définissent.

Ce studio joue donc la carte de l’authenticité en faisant croire à l’éternelle envie subite d’une jeune femme de s’essayer au porno, comme ça, pour le fun. Cela peut être exact pour certaines, mais, soyons francs, ce sont des performeuses débutantes qui ont l’envie de continuer ou qui font un film en parallèle d’un autre travail du sexe. Cependant, le côté libertin fonctionne avec ce spot agressif qui éclaire les scènes. La qualité du sexe n’est pas forcément le point fort, quand on fait appel à des novices dans le métier, le résultat est rarement explosif et stupéfiant d’intensité. Mais, il est certain que vous trouverez quelques pépites.

Le site dans son design date du début des années 2000 dirait-on. Il est assez simpliste, quelques images cliquables pour voir des extraits et le reste renvoie à la page d’abonnement. Il y a trois formules : 24,95$ par mois (reconduction automatique), 49,95$ pour trois mois et 99,95$ pour 12 mois, sans reconduction. Étant donné qu’ils sont plutôt petits et offrent un contenu amateur avec des actrices peu connues, c’est une proposition assez honnête.

Avec ce site, on s’immisce dans l’Amérique profonde, celle de Trump sans doute, mais celle qui prend du plaisir et qui cherche à s’amuser. À deux ou bien plus, à s’échanger ou à expérimenter de nouvelles choses, les personnes devant la caméra sont là pour kiffer. Missouri, Nebraska, Iowa, Illinois, le tour des USA se fait avec la main dans le slip et le bonheur de découvrir de nouvelles têtes.